J'avais comme l'envie de m'y glisser.
Thabor, 2016
Sous le billard d'un café, dans le Nord,
La vie c'est simple ... et compliqué.
Au Lac de Roburent.
Le soir, parfois, les morts reviennent nager.
Ils nous accompagnent, parfois.
Alors, tout reste suspendu.
Entre deux eaux.
Valle Maira, sept. 2018
la nuit
la lune
transmute
Valle Maira, Sept 18
être vivant
cela commence
où?
Valais, 2010
Laisser passer la lumière.
Hoeke, 2018
A l'opposé du couchant,
la nuit se lève.
Partefjallen, avril 2019
Parfois,
Le matin hésite
Tarradalen, mars 2020
Ombrie,
Trasimène,
Premiers jours de pandémie.
Premières lumières,
Anne dors sous la tente.
Quelque chose reste suspendu dans le vide.
The dolce Italian winter turns grey.
Lago Trasimeno, février 2020
juste après
le vent empêchait de monter la tente
la montagne aime
jouer
Thabor, 2016
L'utopie reste,
d'un jour,
photographier le vent.
Sur cette montagne
Creuse comme une hanche de fille
S'est posée,
La lumière
A la page de Cadzand
l'enfance
"
À me voir si pressé, l’on me croirait mortel :
Je déchaîne les flots et je plonge ma tête
Chaude encor de soleil dans le sombre élément
Et J’enlace en riant ma fille la tempête ;
Puis je fuis. L’eau soupire avec étonnement :
— C’était un rêve, hélas ! — Non, c’était moi, le Vent !
"
O.L.V de Milosz
Là-bas, maintenant, tout le jour, c'est la nuit.
Comment font-ils, alors, tout blancs dans le noir ?
un diapason fendu
fait résonance
au cri du pic noir
C'est l'histoire d'une branche.
Dès l'enfance,
j'ai cru aux enfants noyés.
On fini souvent par chercher ceux que l'on a trouvés.
Quand le vide est dense
on touche à l'essentiel.
Les vitres du train, parfois, volent les regards.
Près du carrefour des grands prédateurs, cette année là,
il y avait un dortoir de lagopèdes.
Quand vient le soir, les faucons gerfauts y passent
parfois.
Dans le mot gorge,
il y a comme une ambiguité,
un entre deux.
Namur, l'autre jour.
Toujours, le pont monte.
Parfois, on sait pourquoi.
Parfois, pas.
Pourtant, on monte...
Parfois, il faudrait oser demander pourquoi.
Au coeur de Parte, avec Dom, la semaine était libératoire.
Après trois années, après 5 essais, après ...
Le Sarek, enfin, ré-ouvrait ses portes.
Là-haut, souvent, la neige le ligue au vent
pour accoupler le ciel et la terre dans une vibration lumineuse.
C'est précisément cela qu'une tortue géante avait choisi pour s'échouer.
Aujourd'hui encore, je cherche à comprendre
juste un petit peu de ce qu'elle avait à me dire.
Anne suggère que je publie une image par jour...
Alors, j'essaye.
Un peu au hasard , sans trop réfléchir,
une image prise place Louise ce mercredi ?
Et que je développe aujourd'hui.
Le sourire de Kate Blanchet n'est-il là que pour vendre son décolleté ?